CÉRÉMONIE À LA CHAPELLE : HONNEUR AUX 1er CHOC LE 21 SEPTEMBRE 2013 CHAPITRE 1 : ACCUEIL DES PARTICIPANTS |
À l'initiative de Raymond Valli, délégué Est/Nord-est des Anciens du 1er Bataillon de Choc, une cérémonie hommage s'est déroulée au pied de la chapelle Notre Dame du haut, devant la stèle qui rappelle l'implication de cette unité d'assaut aux combats qui ont permis, entre le 29 septembre et le 2 octobre 1944, de libérer la colline de Bourlémont. Après les combats intenses et meurtriers du 29 septembre, le Bataillon de Choc stationné à Pomoy, est envoyé en renfort des Zouaves qui défendent la colline de Bourlémont. S'en suivront deux journées et deux nuits d'attaque d'artillerie et d'infanterie de l'ennemi, repoussé au prix de nombreuses pertes humaines. Fin 1940. L'Europe occidentale est occupée et l'Angleterre isolée. Il n'y a plus alors que deux moyens de pénétration envisageables : le bateau et l'avion. C'est dans ce contexte que sont constituées les unités commando créées pour les raids stratégiques. En 1943, les structures évoluent et permettent la création des deux premières unités parachutistes de l'armée française : le bataillon de choc du commandant Gambiez et le bataillon de chasseurs parachutistes N° 1 du commandant Sauvagnac. Le 22 mai 1943 très exactement, est créé le bataillon de choc à Staouéli près d'Alger. Aux ordres de son premier chef de corps, le Cdt Gambiez, il devient la première unité commando de l'armée française reconstituée. Composé de jeunes pieds-noirs et de français évadés de la métropole, d'officiers et de sous-officiers originaires de toutes les armes, un amalgame improbable se réalise malgré tout car tous sont volontaires, impatients d'en découdre, et se retrouvent autour du même objectif, du même idéal : reprendre les armes et rendre à la France sa liberté et son honneur. Cette colline qui domine Ronchamp, accueillant des milliers de visiteurs venus du monde entier pour admirer l'œuvre du Corbusier, a été en 1944 le théâtre de violents combats auxquels nos grands Anciens ont activement participé. Depuis lors d'ailleurs, une gerbe est déposée en ce lieu début octobre pour rappeler le sacrifice des unités engagées ici-même dans les combats : Le 2 octobre 2004, à l'initiative de Robert Terreaux, président local des Anciens Combattants, une plaque en leur honneur a été apposée et inaugurée en présence notamment de deux grands Anciens du Choc : Jacques Orbegozo et Henri Poulard. |