CÉRÉMONIES SUR LA COLLINE DE BOURLÉMONT: 2013-2014-2015

Des officiels

CÉRÉMONIE DU 05 OCTOBRE 2013

Ce samedi 29 septembre à 10 h 00, les sections d’Anciens Combattants de Ronchamp et Champagney se sont retrouvées devant les stèles de la Chapelle pour rendre hommage aux valeureux combattants qui ont libéré Ronchamp. Cette cérémonie s’est déroulée sous un temps maussade mais sans pluie et suivant un cérémonial bien établi : chant des partisans, rappel des combats de 1944 sur la colline, sonnerie ‘’Aux Morts’’, minute de silence et Hymne National. La gerbe de la Municipalité de Ronchamp a été déposée par les maires Jean-Claude Mille et Gérard Poivey. La quinzaine de porte-drapeaux ont ensuite été chaleureusement remerciés en fin de cérémonie. En début d’année 2012, la municipalité ronchampoise a investi dans l’achat d’une sono portative rechargeable, équipée de 2 micros HF et d’une télécommande à distance. Elle nous permet de lancer les bons morceaux de musique ou les chants adaptés à chaque cérémonie et de pallier à l’absence, imprévue ou non, de formations musicales. C’est un excellent outil qui nous donne entière satisfaction.

Arrivée parking Arrivée parking Arrivée parking Porte drapeau Sono prtative Des participants
Des participants Des participants Mise en place Autorités et public Public Autorités
Autorités Autorités Pompiers Autorités Dépôt de gerbe Recueillement
Salut des autorités Dépôt de gerbe Salut aux porte-drapeaux Salut aux porte-drapeaux Salut aux porte-drapeaux Stèle fleurie

CÉRÉMONIE DU 04 OCTOBRE 2014

Tous les ans, début octobre, le samedi le plus proche du 3, nous commémorons l’anniversaire de la libération. Mais surtout, nous rendons hommage à tous ces hommes qui ont combattu jusqu’à la mort pour notre liberté. À 15 heures, au pied des plaques commémoratives, la cérémonie pouvait débuter sous un chaud soleil et suivant un cérémonial parfaitement réglé. Étaient présents : la section des A.C. de Champagney et de Ronchamp, une délégation de Fresse dont son président, le Souvenir Français, la Gendarmerie, les maires de Ronchamp et Champagney, les Sapeur-Pompiers, la vingtaine de porte-drapeaux, les fidèles adhérents et quelques élus. Mais beaucoup ont brillé par leur absence ! Un chant, ‘’Les adieux du bataillon de choc’’, ouvrait la cérémonie qui fut suivi de mon allocution où j’ai rappelé les combats meurtriers pour conserver la maitrise de la colline.

Je ne reviendrai pas sur l’historique des combats que l’on peut retrouver sur ce site. Les combats sur la colline ont été très meurtriers. En septembre 1984 une cérémonie commémorative sur la colline réunissait une cinquantaine d’anciens combattants présents en 1944. Le Baron de l’Escaille, ancien capitaine au 1er BZP, a lu les noms d’environ 80 soldats morts au combat durant quatre jours dont une cinquantaine uniquement sur le plateau. Le nombre des blessés a été très élevé étant donné la grande densité des combattants pendant ces trois jours d’affrontement. La 3e Cie du bataillon de Choc a eu 8 morts et 26 blessés. Du côté allemand le bilan n’est pas connu, mais étant donné la violence des combats et la position des Français, on peut légitimement supposer que plusieurs centaines d’entre eux furent mis hors de combat. Les blessés allemands étaient emmenés au poste de secours du centre de Champagney ou dans les ‘’Grands bureaux’’ des Houillères.

En ce qui concerne la Chapelle, un seul document écrit fait état de son bombardement le 2 octobre par l’artillerie allemande. Elle n’a pas été détruite, seul le clocher est tombé dans l’antique chapelle. Selon l’abbé Bolle-Redat (chapelain de juillet 1958 à mars 2000) : « Un témoin digne de foi a observé, le 2 octobre, 40 tirs précis sur le clocher de la chapelle. Ils venaient d'un char ou d'un canon auto-moteur embossé près du Puits VII » (20-11-74). Cette affirmation suscite quelques réflexions. À cette époque il était impossible d’avoir 40 tirs précis sur un même point. Les obus effectuent des trajectoires différentes parce qu’il est impossible de connaitre avec une précision absolue tous les paramètres de l’état de l’atmosphère : la force du vent et sa direction, la température et l’humidité. Ces paramètres conditionnent les forces aérodynamiques qui agissent sur l'obus. D’autres paramètres interviennent dans la précision : l’usure du tube et son encrassement par les ceintures d’obus, l’échauffement du tube (les gaz brulés sont portés à 2500 °C), la charge de poudre non rigoureusement identique, le réglage de la pièce peut varier d’un tir à l’autre. J’ai terminé mon allocution par une citation du caporal Roger Ludeau, vétéran du bataillon du Pacifique puis du BIMP, qui était à Ronchamp début octobre 1944 :
« Non, je ne suis pas un héros ;
nous avons fait ce qu’il fallait, quand il le fallait et où il le fallait, à un certain tournant de notre histoire.
»
Trois gerbes sont déposées au pied des plaques : celle du Bataillon de Choc par Raymond Valli et André Jeudy, celle de Champagney par G. Poivey et Camille Mangin et celle de Ronchamp par J-C Mille et R. Terreaux. La sonnerie ‘’Aux morts’’ et la Marseillaise ont clos la cérémonie.

Arrivée des participants Mise en place Mise en place Mise en place Mise en place Les porte-drapeaux
Les porte-drapeaux Les autorités Rappel des combats de 1944 Les autorités Les autorités Receuillement
Les autorités Les autorités Les autorités Les autorités Les autorités Les autorités
Rappel des combats de 1944 Dépôt de gerbe Dépôt de gerbe Dépôt de gerbe Porte-drapeaux Receuillement
Mots de M. le maire Remerciements aux porte-drapeaux Remerciements aux porte-drapeaux Remerciements aux porte-drapeaux Remerciements aux porte-drapeaux Les stèles fleuries

CÉRÉMONIE DU 03 OCTOBRE 2015

À 15 heures, au pied des plaques commémoratives, la cérémonie débutait suivant un cérémonial parfaitement réglé. Étaient présents : la section des A.C. de Champagney et de Ronchamp, le Souvenir Français, la Gendarmerie, les Sapeur-Pompiers, la vingtaine de porte-drapeaux et quelques élus. Un chant, ‘’Les adieux du bataillon de choc’’, ouvrait la cérémonie qui fut suivi de mon allocution. La gerbe de la municipalité a été déposée par Abdelilah Jammi et le 1er adjoint Benoît Cornu au pied de la plaque du 1er Bataillon de Choc et du 1er BZP inaugurée le 2 octobre 2004.

Arrivée sur le parking Arrivée sur le parking Arrivée sur le parking Porte-drapeaux Sono prtative Pose photo
Pose photo Présentation cérémonie Apperçu cérémonie Drapeaux dressés Drapeaux dressés Rappel des combats
Drapeaux dressés Allocution maitre de cérémonie Drapeaux dressés Drapeaux dressés Maitre de cérémonie Dépôt de gerbe
Remerciements aux porte-drapeaux Remerciements aux porte-drapeaux Remerciements Remerciements Stèle fleurie Ronchamp vu de la chapelle
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