LA SOCIÉTÉ MAGLUM |
DE LMC Á MAGLUM: 1918 - 1956 |
La saga de la famille Courtot commence en 1912 à Lyon, avec Paul Courtot qui fonde une entreprise de conception et de fabrication de véhicules automobiles sous la marque ''Philos''. Il fait partie de la quinzaine de constructeurs installés dans la région lyonnaise. Au début du mois d'avril 2020, un irlandais (Jason O'Shaughnessy) m'a envoyé une photographie d'une voiture Philos de 1913 dont il est l'heureux propriétaire (sa cote se situe entre 10.000 et 20.000 Euros). La guerre aura raison de la majorité d'entre eux. La S.A. des Automobiles Philos fermera ses portes en 1923 pour cause de faillite. Entre temps, pas découragé pour autant, Paul Courtot travaille sur son projet de magnéto dès 1914. En 1918 il crée sa société '' La MAGNÉTO-LUMIERE L.M.C.''; (LMC sont les initiales de ''LUMIERE-MAGNETO-COMBINÉS'') au 48 de la rue Louis à Lyon. Pour la petite histoire la société ''Philos'' était installée au N°16 de cette même rue ! LMC a pour objet l'étude et la mise au point d'un appareil permettant l'allumage des moteurs, en même temps que l'éclairage des véhicules automobiles. Á l'époque, l'éclairage de ces véhicules est réalisé au moyen de lampes à acétylène, peu pratiques, et il est difficile d'utiliser les accumulateurs, trop fragiles aux chocs, notamment à bord des véhicules industriels, dont les roues sont garnies de bandages pleins. Vers 1923, la Société édite un livret d'une soixantaine de pages qui est un recueil de l'opinion des clients utilisant la magnéto LMC sur leurs véhicules dont ils ont joint une photographie. Ce document est disponible en téléchargement au format pdf : document (10 Mo). En 1923, la Société se transforme en une Société Anonyme au Capital de 2 Millions de Francs et son Siège Social est fixé à SOCHAUX (Doubs) dans un immeuble dont elle fait l'acquisition, qu'elle aménage, et où son activité va s'exercer. Dans les années 1925-1930, elle édite des dépliants explicatifs sur l'utilisation de la magnéto sur les poids lourds et les véhicules industriels. Elle publie également une liste de références des utilisateurs du système Maglum. Á cette époque ses administrateurs sont : MM. Il semble que ce n'est qu'en 1932 qu'elle prend officiellement la dénomination de ''MAGLUM'' (contraction de Magnéto-Lumière) par un acte de Justice de paix d'Audincourt et c'est sous cette marque que sont vendus ses articles. Son premier logo est déjà estampillé MAGLUM mais souligné d'un zigzag, symbole du courant électrique comme les publicités le montrent. Elle fabriquait des appareils d'éclairage pour les cycles et les motocyclettes (dynamo, phares, etc..), des magnétos d'éclairage pour les camions et motocyclettes. De grands constructeurs : SAURER, DELAHAYE, BERLIET, LAFLY, LATIL, etc… comme également de grosses entreprises LA SHELL, Le FAMILISTERE, les DOCKS FRANCS COMTOIS, etc. adoptent le système Maglum. La Société, dont l'avenir parait assuré, développe son activité. C'est alors que des progrès techniques anéantissent les efforts de la société. Le pneumatique supplante le bandage plein sur les véhicules industriels, en même temps que de grands progrès sont réalisés dans la construction des accumulateurs. D'où la possibilité d'équiper les véhicules industriels au moyen de ces derniers, permettant l'éclairage en courant continu, c'est-à-dire aussi bien à l'arrêt qu'en marche. La Société se trouve dans l'obligation de reconvertir son activité. Elle y parvient en créant, sur le même principe que celui mis au point pour les camions, l'équipement électrique des motocyclettes. Cet équipement a un grand succès, et est monté en série par la presque totalité des constructeurs de motocycles. Á nouveau, l'avenir de la Société, qui emploie à l'époque 70 ouvriers, parait assuré. En juin 1929 se déroule la 7e édition des 24 heures du Mans sur le circuit de la Sarthe. Cet évènement est une belle vitrine pour tous les industriels de l'automobile et Paul Courtot s'y rend sans doute pour faire de la publicité de son produit phare : la magnéto-lumière. Au cours du trajet il entre en collision avec une autre voiture dont un journal local s'en fait l'écho. Le 13 juin 1929, une collision s'est produite au lieu dit « La Haie-Bergerie », commune de Danzé Letcher, à l'intersection des deux routes, entre la voiture de M. Paul Courtot, industriel à Sochaux (Doubs), accompagné du monteur Kempf, qui allaient au circuit de la Sarthe pour assister aux 24 heures du Mans des 15 et 16 juin, et celle du docteur Saugeron, de la Ville-aux-Clercs, avec le chauffeur Fresnay. Ce dernier a été grièvement blessé et M. Saugeron est contusionné mais on ne peut pas encore se prononcer sur son état. Les deux autres automobilistes sont indemnes. Malheureusement, la crise déclenchée en 1930, atteint tout particulièrement les constructeurs de motocycles, dont la situation s'aggrave au cours des années suivantes. En 1935, la fabrication des motocyclettes subit ainsi une chute verticale: au cours d'un même mois, toutes les commandes sont annulées. Les associés ont consenti de gros sacrifices, tant pour amortir les pertes à la suite de la disparition de ses débouchés dans le domaine des véhicules industriels, que pour fournir à la Société les capitaux nécessaires à la reconversion de son activité sur la motocyclette ; «Leurs ressources sont épuisées, et, en 1936, la Société doit déposer son bilan. Ses créanciers, tenant compte, qu'aucune faute de gestion n'a été commise lui consentent, en 1938, un concordat à 50%. Il est convenu que le passif concordataire, soit 982.749 Francs sera réglé au cours des années suivantes (Conformément aux accords concordataires, nous nous libérons de 1938 à 1945). En 1935, ces difficultés ont entrainé la mort de l'animateur, M. Paul COURTOT, qui, depuis l'origine, s'est dépensé sans compter pour la Société. Ses 2 fils, MM. René et Raymond COURTOT, lui succèdent. Ces derniers travaillent à façon, notamment pour PEUGEOT la grande firme de Sochaux, tout en mettant au point un équipement électrique pour bicyclettes, dont la fabrication se poursuit aujourd'hui encore. La guerre désorganise à nouveau l'exploitation. Nous conservons cependant une certaine activité, grâce à la fabrication d'un système antivol pour bicyclettes, dont la demande correspond à un besoin du moment. Cette activité est intéressante, car, puisant dans les chutes de tôle qui se sont accumulées, nous ne dépendons que fort peu des répartitions de monnaie-matière. C'est alors que, dans la nuit du 15 au 16 Juillet 1943: au cours du bombardement de Sochaux, notre usine est détruite à 80%. Les photos ci-jointes, donnent une idée de l'importance des dommages. MM. René et Raymond COURTOT, qui se sont formés aux affaires dans les conditions les plus difficiles, ne se découragent pas. Dès le lendemain du bombardement, avec le personnel qui leur reste et des moyens de fortune, ils sauvent ce qui peut l'être, puis entreprennent sans désemparer la reconstitution. L'exploitation reprend rapidement et l'activité va croissant.»Le chiffre d'affaire affiche la bonne santé de l'entreprise entre 1944 et 1954. |
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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE du 24 JUIN 1950 «Le retour à une économie normale a eu pour conséquence un ralentissement des ventes de notre département ''Cycles'' au début de l'exercice, le rythme suffisant n'ayant repris qu'en fin d'année, donne toujours entière satisfaction à la clientèle. Nous avons pu intéresser de grosses maisons, nous pouvons continuer à espérer des résultats intéressants. Nos commandes pour l'automobile suivent une progression ascendante, et nous enregistrons des nouvelles demandes régulièrement. En résumé, cet exercice, plus difficile que les précédents, a donné un résultat encourageant. Nous espérons par ailleurs pouvoir au cours du prochain exercice commencer les travaux des locaux administratifs et sociaux dont nous avons le plus urgent besoin. Notre grand souci vient de la trésorerie. Il est dû à l'effort de rééquipement et de reconstruction pour lequel nous faisons des avances en attendant le remboursement de l'État en notre titre de Sinistré. L'augmentation nécessaire des stocks est également une cause constante de difficulté. Notre chiffre d'affaires pour l'exercice s'est élevé à Frs: 111.937.770,90 laissant apparaitre un bénéfice de Frs : 1.137.187,45 après amortissements légaux de Frs: 2.460.759,95 sur immeubles matériels et matériel roulant. Il est proposé d'affecter une somme de Frs: 250.000.- pour être distribuée à notre personnel.» (Extrait du rapport du Conseil d'Administration du 24 juin 1950) ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE du 14 SEPTEMBRE 1951 «L'exercice que nous soumettons à votre approbation a connu une augmentation de notre activité par rapport à l'année précédente. Notre chiffre d'affaires est en augmentation de 23 % sur celui de l'an dernier; nos divers départements sont en pleine activité. Les éclairages électriques de cycles, toujours construits sous la signe de la qualité, sont très prisés de la clientèle, et nous avons la satisfaction d'équiper pour une partie, la majorité des gros constructeurs de bicyclettes. Les commandes pour l'automobile ont suivi aussi une très nette progression, et nos fabrications ont à répondre à une demande toujours accrue. Nous avons maintenant terminé la mise au point de notre département ''Nickelage-Chromage'' qui nous permet de répondre aux demandes qui nous sont formulées. Au cours de l'exercice, nous avons continué la reconstruction; les remboursements du M.R.U. sont toujours faits avec de très longs délais et gênent la trésorerie de notre exploitation. Nous n'avons, au cours de l'exercice, reçu que des sommes minimes, quoique notre usine soit classée sur le plan Nous n'avons donc pu atteindre le but que nous nous étions fixé, c'est-à-dire, la construction de nos locaux administratifs et sociaux dont nous avons le plus grand besoin. Nous avons même été obligés d'arrêter toute reconstruction dont la nécessité n'était pas absolument indispensable à l'exécution des commandes et des engagements que nous avons pris. La fiscalité continuellement aggravée, la rétroactivité des hausses de salaires, le décalage des hausses des prix de vente par rapport aux hausses des achats, ont eu des répercussions sur le rendement de notre exploitation. En dépit de toutes ces difficultés, nous avons été heureux d'avoir pu assurer au personnel ouvrier et employé des horaires de travail réguliers et complets, et le meilleur esprit de collaboration règne au sein de notre entreprise.» (Extrait du rapport du Conseil d'Administration du 14 septembre 1951) ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE du 16 JUILLET 1952 «Nous avons l'honneur de soumettre à votre approbation le Bilan de l'exercice 1951, se chiffrant par frs : 95.651.958.- et laissant apparaitre un bénéfice net de frs : 2.099.825.- dont l'affectation fait l'objet de notre 2ème Résolution. Cette année a constitué encore un exercice de mise en place de nos différentes activités. Ainsi que vous le remarquerez, notre bilan reflète une augmentation substantielle de nos différentes branches devant se traduire, dans l'avenir, par des résultats plus appréciables. Notre département d'éclairages de cycles a conservé la faveur de la clientèle et est en développement constant. Les commandes pour les Constructeurs Automobiles ont été maintenues à leur cadence, et la demande n'a pas baissé au cours de l'exercice. Notre département de Mécanique Générale suit également une courbe ascendante nous donnant toute satisfaction. Nous avons dû au cours de l'exercice procéder à la création d'une installation entièrement nouvelle de cuivrage, nickelage, et chromage, pour répondre à un nouveau Cahier des Charges élaboré par les Constructeurs Automobiles et tendant à mettre les fabrications françaises en harmonie avec celles des classes internationales. Notre activité se poursuivant dans tous ces domaines, nous avons particulièrement souffert de l'inflation, le décalage entre nos prix de revient et l'application autorisée des hausses à la clientèle a eu évidemment sa répercussion sur les résultats de l'exercice. Ceux-ci eussent été bien meilleurs dans une période de stabilité. Le M.R.U. ne nous ayant effectué aucun versement au cours de l'exercice, tous nos travaux entrepris de ce chef ont dû être complètement stoppés. Nous sommes heureux d'avoir pu maintenir au cours de l'exercice l'intégralité des heures de travail de notre personnel. En résumé, nous espérons atteindre dans le proche avenir l'aboutissement normal de tous les efforts que nous avons prodigués depuis le sinistre du 16 Juillet 1943 qui avait anéanti notre usine. Votre Commissaire aux Comptes va vous donner connaissance de son rapport ainsi que des différents chiffres représentés par les postes du Bilan.» Extrait du rapport du Conseil d'Administration du 16 juillet 1952) SITUATION AU 30 SEPTEMBRE 1952 Á la Libération, la situation était la suivante ; destruction des moyens de production à 80%, stocks inexistants et trésorerie exsangue. Mais depuis, la société a reconstitué ses moyens de productions par des investissements réalisés à hauteur de 63 millions dont 19 au titre des indemnités de dommages de guerre et 44 M. par autofinancement.«Parallèlement, notre chiffre d'affaires est passé de moins de 2 millions en 1944 à 209 millions en 1952. De là découle l'étroitesse actuelle de notre trésorerie». Au 30 septembre 1952 la situation est la suivante : La société sollicite un prêt de 25 M. pour boucler son budget dont un rapport circonstancier est remis aux autorités compétentes.«Nous n'avons pas tenu compte, dans notre programme de financement, des sommes restant à encaisser sur dommages de guerre, pour les raisons suivantes : 1°- Nous ne pouvons pas tabler sur des versements qui sont aléatoires : quant à leurs dates, quant à leurs montants : la liquidation de notre dossier en partant des coefficients officiels qui n'ont été publiés que tout récemment, risque d'entrainer de très sensibles abattements. 2°- Les indemnités que nous pourrons encore percevoir permettront : d'amortir les frais entraînés par l'augmentation de notre capital à la suite de la réévaluation de notre bilan (2.500.000 environ), d'améliorer diverses installations.» En 1953, la société obtient du Crédit National un prêt de 25 Millions destiné au renforcement de leur trésorerie affectée par le financement de la reconstruction. Ce concours permet un nouvel essor dont témoignent les chiffres ci-dessus. Avec un effectif de 250 personnes, l'usine de Sochaux atteint le plein emploi. Cette usine comporte 4 départements connexes : Ces compartiments, connexes, ont cependant chacun leur propre clientèle ce qui, en divisant les risques, assure, à son activité un équilibre satisfaisant. Citons, parmi nos fabrications : La majeure partie de la production porte sur des articles de leur propre conception et mis au point dans l'usine. Pour répondre aux besoins sans cesse croissants des constructeurs, la société est contrainte d'augmenter les cadences de fabrication et, pour y parvenir, d'étendre ses moyens de production. LE CAPITAL DE LA SOCIÉTÉ Á l'origine, le 26 Mai 1923, le capital était de 2 millions de francs, réparti en 4.000 titres de 500 Fr, dont : 1.600 titres de 500 Fr correspondaient à des apports en nature, soit Frs 800.000 dont apport en espèces 1.200.000 Frs. LA RÉPARTITION DU CAPITAL Répartion des actions du capital en 1953: Le Conseil d'administration se compose de: Président-Directeur Général René COURTOT, Vice-Président Marcel GALLAND, Administrateur Robert SONNIER, Directeur Général Raymond COURTOT. Personnalité des ses membres: LES MOYENS DE PRODUCTION L'usine était située en bordure de la RN 437 qui reliait Saint-Claude à Belfort et à environ 3.5 km de la gare de Montbéliard. Les bâtiments occupaient une surface de plus de 2500 m2. Vers 1955 elle disposait du matériel suivant : En 1955, l'usine de Sochaux ne peut plus se développer par manque de place. De plus elle doit sous-traiter un certain nombre de pièces dont le cout ne cesse de croitre. Elle recherche un lieu propice à son développement avec une main d'œuvre à moindre cout. Le 25 mars 1955, Maglum achète les anciennes fonderies de Fallon (70110) en Haute Saône. Puis elle achète le site des ateliers des mines de Ronchamp (70250) en 1958. Toujours dans un souci d'agrandir et de diversifier sa production, elle achète le site des tissages de Conflans sur Lanterne (70800) pour y installer la fabrication de pare-soleil automobiles et de pièces en plastique injecté. En 1967, elle s'installe sur le site de la filature de coton Ernest Boigeol à Giromagny (90200) pour fabriquer des pièces intérieures d'automobiles dont les accoudoirs. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE du 19 OCTOBRE 1956 «L'exercice dont nous vous rendons compte a vu au cours de l'année la saturation de nos moyens de production à notre Usine de SOCHAUX ce qui ne permettait plus le développement de votre entreprise et a obligé votre Conseil à prendre les mesures permettant de faire face aux nouveaux ordres. Après de longs pourparlers, nous avons dû acquérir dans des conditions particulièrement avantageuses, les anciennes Fonderies de FALLON (Haute-Saône). Cet achat a été fait par devant Maître BESSON, à la date du 25 Mars 1955. Les bâtiments industriels et les terrains conviennent bien à nos besoins et l'emménagement en sera effectué progressivement. Les bâtiments d'habitation villas, maisons et cités ouvrières, comportent une centaine de pièces réparties en une trentaine de logements permettant d'amener et de fixer sur place les cadres et une partie de la main d' œuvre venant renforcer celle existant dans la région. Nous disposons également à FALLON d'une réserve d'eau pratiquement inépuisable fournie par un étang réservoir de 11 hectares, aménagé autrefois pour l'alimentation d'une turbine et dont nous comptons nous servir pour l'exploitation normale de l'entreprise, grosse consommatrice d'eau. Cette usine se trouve à 35 kms de SOCHAUX, assez loin pour ne pas porter ombrage à la région de Montbéliard mais néanmoins assez proche pour que notre Direction de Sochaux puisse aisément en suivre l'exploitation. Nous comptons aménager rapidement une partie de cette usine pour répondre aux commandes que nous espérons et qui sont actuellement en bonne voie de réalisation. Nous avons maintenant complètement terminé notre reconversion et avons abandonné nos fabrications d'éclairages électriques pour cycles. Notre chiffre d'affaires est encore en augmentation sur l'année dernière. Notre carnet de commandes est actuellement satisfaisant. Nos ateliers d'Études et Outillages travaillent à la réalisation de nouveaux prototypes dont nous pouvons bien augurer pour l'avenir. Nous avons l'honneur de soumettre à votre approbation, le bilan de l'exercice 1955 se chiffrant par Frs.: 310.296.881.- et après un amortissement de Frs.: 13.444.455.- de vous proposer de bien vouloir ratifier tout à l'heure un dividende de Frs.:80,- pris sur l'exercice et sur le report du précédent. Nos démarches, pour terminer notre dossier de dommages de guerre n'ont pas abouti et nous n'avons reçu du M.R.U aucun versement en cours d'exercice.» (Extrait du rapport du Conseil d'Administration du 19 octobre 1956. Ce document est téléchargeable ici: rapport 1956) |
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